André Bernard : "Il faut intensifier la recherche et l'expérimentation de réseaux intersectoriels".

AUTEUR : Bertrand FIGUIER, Plasticulture
A la fois conscient des défis à relever et confiant dans les perspectives de développement agricole du Sud-Est, André Bernard, président de la Chambre régionale d'agriculture de PACA, ne mâche pas ses mots pour dresser un bilan énergique et lucide des contraintes et des atouts de l'agriculture régionale.
Plasticulture Magazine : Quels sont les défis majeurs que l'agriculture de votre région doit relever ?
André Bernard : Il y a trois grands défis à relever. Tout d'abord, l'agriculture du Sud-Est doit s'adapter au changement climatique. Celui-ci s'est intensifié ces dernières années. Nous devons être en mesure de protéger les cultures des différents événements climatiques. Les plastiques agricoles, des serres, qui se développent beaucoup, aux filets anti-grêle, font évidemment partie de la problématique et des solutions. Par exemple, on se rend compte aujourd'hui qu'il faut probablement changer de modèle de serre, car avec les canicules que l'on connaît, les serres plus petites semblent moins adaptées que les serres plus hautes, ce qui oblige à repenser tout le secteur de la serre.
"Nos trois principaux défis : l'adaptation au climat, la conservation de l'eau et la réduction des produits phytosanitaires.
Le deuxième défi est lié au premier : il s'agit de la question de l'eau, une ressource très importante pour la production. Même si notre région est assez bien équipée en infrastructures de stockage et de transfert, cette ressource doit être préservée, et toute utilisation de plastique, en termes de paillage ou de protection des cultures, permet de réduire la consommation d'eau. Il s'agit en fait d'un gros travail entrepris conjointement par les stations expérimentales, les chambres d'agriculture et leur client, le Centre Régional d'Irrigation et d'Innovation Méditerranéenne.
Le plastique et la croissance des plantes
Enfin, le troisième grand défi qui se fait de plus en plus pressant est la réduction des intrants phytosanitaires pour la protection des cultures. En ce qui concerne les engrais, nous n'avons pas beaucoup de problèmes, mais lorsque j'étais producteur de melons, nous étions peu nombreux à les utiliser, alors qu'aujourd'hui, tous les producteurs utilisent le P17 ou le paillage "500 trous" pour protéger les cultures des insectes. Le plastique est aussi utile pour accélérer la croissance des plantes, en cas d'événements climatiques, que pour les protéger des ravageurs. Aujourd'hui, il est de plus en plus difficile d'utiliser des produits phytosanitaires et le plastique, qu'il s'agisse de paillage ou de filet, s'avère être un moyen de protection mécanique pertinent dans certains cas. De nombreuses études ont été menées pour améliorer l'application de ces produits et mieux adapter la conduite des cultures.
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