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Quel paillage pour la Réunion : le projet BIODOM
AUTEUR : Marc VAUCELLE, Chef de projet, CPA
Territoire, climat, sols... la filière horticole réunionnaise est confrontée à des contraintes spécifiques qui rendent difficiles la collecte et le recyclage des plastiques agricoles usagés. Pour surmonter cet obstacle, le projet BIODOM étudie la pertinence des paillis biodégradables. Premières recommandations...
A la Réunion, les plastiques agricoles en polyéthylène sont dépourvus de système de collecte et de valorisation. Estimé à 400T/an1Les paillis plastiques sont essentiels pour toutes les productions horticoles. Les paillis plastiques représentent environ 87% des flux de déchets plastiques agricoles usagés (PAU), et ils sont fortement contaminés par les pratiques agricoles, la réutilisation, ou la culture de l'ananas... En l'absence de solution pour gérer correctement leur fin de vie, la filière craint une résurgence de mauvaises pratiques, comme l'abandon ou le brûlage illégal.
LA COLLECTE ET LE RECYCLAGE DU PAU : UNE RESPONSABILITÉ COLLECTIVE.
L'accord-cadre2 entre le Ministère de l'Agriculture et A.D.I.VALOR précise que, dans les DOM, les moyens demandés à A.D.I.VALOR pour faciliter la gestion des déchets agricoles ne sauraient se substituer aux responsabilités et obligations individuelles des metteurs en marché, distributeurs, actionnaires et autres partenaires d'A.D.I.VALOR. Selon les acteurs locaux : ARIFEL, Armeflhor, Chambre d'Agriculture, Eco-Agri, Qualitropic, A.D.I.VALOR, et la CPA, le financement et la logistique d'un schéma départemental de collecte restent à développer pour répondre à cette exigence. Suite au développement du projet BIODOM3 et sa présentation, la CPA et A.D.I.VALOR continuent de soutenir les initiatives locales conformément aux engagements pris avec les autorités.
L'ALTERNATIVE DU PAILLIS BIODÉGRADABLE.
L'ARIFEL et l'Armeflhor, acteurs clés du projet BIODOM, ont continué à promouvoir l'utilisation de paillis biodégradables pour la culture de l'ananas dans un premier temps, puisque cette culture couvre plus de 350 hectares sur les 3 000 hectares utilisant des plastiques agricoles. Le paillage biodégradable répond à plusieurs problématiques à la Réunion :
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